l était une fois…
…. dans le royaume d'Hyrule, une princesse nommée Zelda et un jeune garçon appelé Link. Eh oui ! Il faut avouer que le scénario de base de la série n'a jamais bien changé, mais ça marche, alors pourquoi changer ? Alors ce coup-ci la princesse a été changée en pierre par un guerrier mystérieux venu d'on ne sait d'où. Ce dernier aurait aussi libéré tous les monstres contenus dans un coffre ancestral et aurait brisé l'épée magique qui le scellait. Cette épée, forgée par les Minishs, qui ne peuvent être vus que par les enfants, doit être reconstruite pour permettre de sauver le monde une nouvelle fois et lever la malédiction qui pèse sur notre chère princesse. C'est donc reparti pour de nouvelles aventures à travers le royaume d'Hyrule…
Double monde : déjà vu !
Zelda 3, Oracle of season, Oracle of ages, rappelez-vous : quel était le concept majeur ? La possibilité de passer d'un monde à l'autre, soit d'une époque à une autre, d'une saison à une autre. En fait une fois que l'on a considéré tout ceci, on se rend compte que la nouveauté n'est pas vraiment au rendez-vous. Cette fois encore on peut discerner deux "mondes " le monde normal, où tous les objets sont de tailles habituelles, et le monde des Minishs, monde miniature où tout paraît une dizaine de fois plus grand. Cette fois-ci, les énigmes seront donc d'une complexité accrue, puisque dans les anciens jeux, le fait de passer d'un monde à l'autre ne tenait pas compte des actions mineures effectués, mais maintenant, une énigme pourra se gérer en plusieurs aller-retour entre les deux mondes. Voilà qui vous promet de longues heures de jeux acharnés pour pouvoir vous vanter d'avoir fini le jeu à 100 %. Ces énigmes sont vraiment passionnantes et on n'a jamais l'impression de s'ennuyer, on n'en attendait pas moins d'un Zelda, c'est quasiment la marque de fabrique de la série. Par contre les gens qui ont osé mettre 3+ sur la boite n'ont pas vraiment dû y jouer, car il est absolument indispensable de savoir lire (vous saviez lire parfaitement à 3 ans ?) pour espérer voir la fin du jeu, avoir vu une dizaine de printemps passer est, je pense, le minimum pour s'intéresser à un jeu d'une telle ampleur.
La carte du royaume est immense, de nombreuses quêtes secondaires sont au programme, des myriades d'objets jalonneront votre parcours pour parvenir une nouvelle fois à rassembler les quarts de cœurs ; objets maintenant mythiques de la série.
Une nette amélioration de l'environnement graphique et sonore
Après le portage de "Zelda : A link to the past " de notre chère vielle Super Nintendo avec des graphismes d'époque, nous étions en droit d'attendre un effort de la part des développeurs de chez Nintendo. Et je peux vous dire que l'on est servis, les graphismes sont de toute beauté, les éléments du décor sont variés et les couleurs chatoyantes. Les objets agrandis par le rétrécissement de Link donnent lieu à de la 3d vraiment superbe, Golden Sun à trouvé son maître. Les univers sont variés et montrent un effort certain de la part des graphistes.
Quant aux sons, bien que peu originaux, ils sont eux aussi très beaux, puisqu'ils viennent tout droit de " Zelda : Ocarina Of Time ", pour les fans c'est un pur bonheur, et la promesse d'un niveau acoustique élevé pour les autres.
Graphismes : 19/20
Un style bien particulier, mais quelle beauté ! Lisses et variés, que demander de plus ?
Son : 15/20
Un manque d'originalité, puisque peu de nouveautés, mais la qualité sonore est largement à la hauteur. Un régal pour les fans.
Durée de vie : 19/20
Des heures de jeu pour finir la quête classique et cent fois plus pour finir le jeu à 100%. Finis la lassitude de Wind Waker, à vos manettes…
Animation : 16/20
La phase d'introduction nous donne les larmes aux yeux, bien qu’il n'y ait pas de moyens techniques extrêmes mis en œuvre. Le reste du jeu est d'un bon niveau, rien à dire…
Jouabilité : 15/20
La même que dans le fameux "A link to the past", améliorée par l'utilisation plus intéressante des touches R et L.
Note final :17